CamerounOnline.ORG | Enjambant le fleuve Logone, un affluent majeur du Chari qui sert de frontière naturelle entre le Tchad et le Cameroun, un pont nouvellement construit se dresse désormais comme un symbole transformateur de progrès régional. Historiquement, la traversée de ce fleuve a posé des défis considérables aux habitants, commerçants et voyageurs. L’achèvement du pont sur le Logone représente un moment charnière, non seulement en termes d’infrastructure physique, mais aussi dans la promesse d’une intégration économique et sociale plus profonde entre les deux nations.
Financé grâce à un effort collaboratif incluant la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD), l’Union européenne (UE) et les gouvernements camerounais et tchadien, le pont témoigne de la force de la coopération régionale. Avec un investissement supérieur à 578 millions d’euros (environ 499 millions de livres sterling) et une durée de construction qui s’est étendue sur cinq ans, ce projet ambitieux est destiné à modifier considérablement le paysage des échanges transfrontaliers.
Décrite comme « incroyable » par l’un des premiers voyageurs, l’expérience de la traversée du pont n’est pas seulement pratique, mais aussi émotionnelle — un moment chargé d’espoir, de progrès et d’unité. L’ouvrage est plus que du simple béton et acier ; c’est un vecteur d’opportunités, de sécurité et d’émancipation économique.
Alors que le pont sur le Logone ouvre un nouveau chapitre de l’histoire commune du Tchad et du Cameroun, il sert également de modèle de ce qui peut être réalisé lorsque les nations et les institutions s’unissent autour d’un objectif commun. Au cœur de l’Afrique centrale, une nouvelle voie a été tracée : solide, déterminée et pleine de promesses.