Samuel Eto’o mandate un cabinet d’avocat contre des « rumeurs calomnieuses »

L’Équipe | Au coeur de nombreuses polémiques qui secouent le football camerounais depuis son élection au poste de président de la Fécafoot en décembre 2021, Samuel Eto’o a décidé d’engager un cabinet d’avocat afin de préserver ses droits et répondre aux accusations.
Cible de nombreuses critiques, sujet à de nombreuses polémiques, Samuel Eto’o, aujourd’hui président de la fédération camerounaise de football (Fécafoot), a tenu ce samedi à répondre aux « rumeurs calomnieuses » qui pèsent sur lui, à travers un communiqué signé par Vey & Associés, un cabinet d’avocat international mandaté par l’ancien attaquant du FC Barcelone. Il y dénonce une « campagne d’attaques malveillantes » orchestrée à son encontre par des détracteurs multiples « prêts à tout pour ne pas perdre leurs rentes issues de la corruption ».

Le communiqué en évoque notamment un autre (à retrouver ici), relayé le 9 août dernier par la Confédération Africaine de Football (CAF), dans lequel cette dernière indique avoir reçu « des déclarations écrites de plusieurs acteurs du football camerounais pour enquêter sur certains comportements inappropriés présumés de M. Samuel Eto’o ».

Des « allégations purement fantaisistes » pour Eto’o et ses avocats

Le cabinet d’avocat parle également d’une campagne de nuisances qui a ensuite pris la forme « d’une lettre ouverte adressée aux Présidents de la FIFA et de la CAF, dont le contenu diffamatoire a été largement relayé par les médias ». Vey & Associés évoque ici la lettre intitulée « Une éthique pour l’Afrique, une éthique pour l’Europe ? » (à retrouver ici), formulée le 27 septembre dernier à l’attention de Gianni Infantino (président de la FIFA) et Dr Patrice Motsepe (président de la CAF), et signée notamment par Pierre Semengue (Président de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun), des présidents de clubs et des hauts dignitaires du football camerounais.

Cette lettre ouverte revient sur plusieurs scandales qui ont émaillé le mandat de Samuel Eto’o à la tête de la Fécafoot, à commencer par sa condamnation pour fraude fiscale en Espagne en juin 2022, pour des faits remontant à 2006. Sont également rappelées, entre autres, son agression envers un youtubeur algérien durant la dernière Coupe du monde au Qatar, ainsi que la polémique des enregistrements audios, qui démontrerait son implication dans une affaire de matches truqués visant à favoriser la montée du Victoria United en première division.

C’est donc face à ces multiples accusations et pour défendre son image et ses droits que Samuel Eto’o, à travers son cabinet d’avocat mandaté afin d’engager tous les recours judiciaires nécessaires, a tenu à contester des « allégations purement fantaisistes » et réaffirmer « son combat pour les footballeurs et les acteurs de terrain du football camerounais et africain ».

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